Parfois, en marchant, je me noie dans mes pensées, au point où, une fois ma destination atteinte, je me demande comment suis-je arrivée là.
Et d’autres fois, sur mon chemin, mon esprit est alerte à tous les sons urbains ; les conversations aléatoires des voisins, la musique ou les sons de la télévision provenant d’une fenêtre, les bruits des passants, une femme grondant son enfant, la chamaillerie de deux hommes dans une voiture, la circulation, les chantiers de construction… mes propres pas, le vent…
Dans mon esprit ce n’est pas du bruit mais l’orchestre de la vie urbaine ! Tout a un sens pour moi.