Parfois, un séjour de quelques jours suffit dans un pays ou une région pour s’en imprégner, Amman, la Mer Noire et Pétra… La Jordanie.
Un pays au patrimoine historique riche, composé principalement d’un plateau désertique aride, il me rappelle la région nord du Sahara algérien.
Amman n’est pas une ville bon marché, au souk où l’on découvre plein de produits naturels, huiles, épices et plantes médicinales, et malgré la cherté, j’avais quand même regretté de n’avoir pas pris plus de flacons d’huiles traitantes. Ah! J’adore les soins aux produits naturels!
Quelques photos souvenirs dans le très beau théâtre antique romain d’Amman, et, au programme du lendemain matin, un plongeon dans la mer morte, enfin… immerger, je n’en suis pas sûre, mais flotter, c’est garanti!
La mer morte, il y fait une chaleur torride en ce mois de Mai 2015, mais il ne faut pas oublier que nous sommes au point le plus bas du globe terrestre, à 417 mètres en dessous du niveau de la mer. Application sur le corps de la boue purifiante, rinçage dans cette eau riche en minéraux et une détente jusqu’au fond de l’âme!
Et puis voila venu le rendez-vous avec la capitale des Nabatéens, Pétra. Après une traversée de quatre heures de route au milieu d’un désert chaud et aride, je découvre enfin Pétra toute somptueuse, un lieu magique et si mystérieux…
Lisez avec moi ce passage d’Emeric de Monteynard, dans son ouvrage « Pétra s’égarer vers le ciel ». Il l’a si bien dépeinte:
« Pétra… c’est un peu comme Chandernagor, Babylone, Alep ou Angkor, Samarkand ou Zanzibar ! Oulan-Bator, Bam ou Bagdad ! Lhassa, Leh, Pagan ou Mandalay ! Kaboul ou Boukhara ! Karakorum, Khartoum ou Carthage ! Saveh, Mogador ou Ségou ! Ouadâne ou Ouarzazate, Tamanrasset et Tombouctou, Ispahan… Des villes qu’on ne situe pas toujours bien, dont on ne sait même plus si elles existent ou non ou si elles appartiennent au passé, mais dont le nom nous hante d’une façon tellement précise, que de simplement les nommer, que de dire ces noms, de les entendre ou de le lire, trace en nous des lignes nouvelles, comme des drains, des sillons, vers un passé encore inconnu.
Et nous apprenons à rêver un peu plus ou plus loin.
Un peu mieux.
Nous apprenons à nous bâtir. » Fin de citation.
Et se termina mon séjour en Jordanie, ce pays presque désertique qui, on dirait, ne veut pas dévoiler tous ses secrets…